Un article du journal Le Monde daté du 1er octobre 2024  relate la découverte passionnante du contenu d’un sarcophage de momie grâce à un scanner médical.

©PHOTOPQR/VOIX DU NORD/COURBE – LENS

Les équipes du musée du Louvre Lens n’ont en effet pas les moyens de s’offrir un scanner, elles se sont donc appuyées sur celui de l’hôpital de Lens pour explorer le contenu du cartonnage (sorte de sarcophage constitué de nombreuses couches de tissus solidifiées). La momie d’un scribe y dormait depuis 3000 ans : Djedmoutiouefankh Neha.

Le corps est parfaitement conservé. Les viscères, asséchées, ont été replacées dans le corps par une fine ouverture. Une partie du cerveau est même toujours contenue dans la boite crânienne. Des artefacts accompagnent le corps embaumé. C’est une momie d’une qualité exceptionnelle que découvrent les experts du Louvre Lens.

Et puisque les Egyptiens considéraient que le souvenir du nom du défunt lui permettait de survivre à la mort, « pour moi, dit Hélène Guichard, conservatrice générale au département des antiquités égyptiennes du Louvre, Neha a réussi sa quête d’immortalité… »

Si ça, les amis, c’est pas une merveilleuse histoire jamais entendue…