À Paris, dans le Square René Viviani, à quelques pas de la cathédrale Notre-Dame, se dresse un arbre singulier : un robinier faux-acacia, considéré comme le plus ancien de la ville. Protégé par une clôture, il est soutenu par des béquilles en béton pour préserver ses branches les plus lourdes.

Planté en 1601 par le botaniste Jean Robin, cet arbre n’est pas originaire de France, mais des Appalaches, en Amérique du Nord. Robin avait remarqué que cette espèce s’adaptait bien au climat tempéré français, ce qui a conduit à son introduction en Europe. En hommage à ce botaniste, le genre Robinia porte aujourd’hui son nom. Bien que souvent confondu avec l’acacia, cette espèce n’est pas directement apparentée, d’où son nom scientifique « Robinia pseudoacacia ».
L’arbre a joué un rôle écologique et économique important. Apprécié pour sa croissance rapide et sa robustesse, il a été utilisé pour reboiser des zones dégradées et produire du bois. Ses fleurs, quant à elles, ont trouvé leur place dans divers produits alimentaires, notamment le thé et le miel d’acacia. Cependant, cette même vigueur a fait du robinier une espèce invasive dans plusieurs régions du monde, y compris en Europe, en Australie et en Afrique du Sud.
Malgré ces controverses, Paris préserve son robinier historique. Son entretien minutieux témoigne d’un respect pour ce témoin vivant de l’histoire botanique et urbaine de la capitale. Combien de temps encore cet arbre continuera-t-il à surplomber le Square René Viviani ? Seul l’avenir le dira.
Bertrand, éditeur des Histoires Jamais Entendues, v
ia Atlas Obscura
PS. On s’est fait aider d’une IA pour rédiger cette info. Elle reste vraie (on l’a vérifiée), mais on préfère être transparents. Bon voyage !
(image : Deborah Lesage / Ville de Paris)
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