Blog2025-01-15T12:04:00+01:00

Le Blog des Histoires jamais entendues

Les éditions des Histoires jamais entendues sont le fruit d’une longue aventure. De celles qui s’écrivent chaque jour un peu plus. Laissez-nous tout vous raconter…

202, 2025

La légende du Nian : aux origines des traditions du Nouvel An chinois

By |2 février 2025|Chine|0 Comments

Chaque année, la fête du Printemps, aussi appelée guonian, marque le Nouvel An chinois avec des pétards, des décorations rouges et des célébrations familiales. Mais d’où viennent ces traditions ? La réponse se trouve dans une ancienne légende transmise de génération en génération : celle du Nian, un redoutable monstre que les villageois ont dû apprendre à repousser.

Un monstre redouté par les villageois

Selon la légende, le Nian était une créature féroce vivant au fond de la mer. Chaque veille du Nouvel An, il sortait de son repaire pour terroriser les villages, attaquer le bétail et menacer les habitants. Face à ce fléau, la population n’avait d’autre choix que de fuir dans les montagnes, abandonnant temporairement leurs maisons pour échapper à la fureur du monstre.

Un jour, un vieil homme mystérieux fit son apparition dans un village sur le point d’être attaqué. Alors que les habitants s’apprêtaient à partir, il leur assura qu’il savait comment chasser le Nian. Intrigués, ils lui laissèrent une maison pour la nuit. À minuit, lorsque la créature surgit, elle s’arrêta net en découvrant des papiers rouges accrochés aux portes et des flammes illuminant la maison. Soudain, des détonations éclatèrent dans la cour. Pris de panique, le Nian s’enfuit sans demander son reste.

L’origine des traditions du Nouvel An

Au matin, les villageois, stupéfaits de voir leur village intact, comprirent que le monstre redoutait la couleur rouge, la lumière et le bruit des explosions. Dès lors, chaque année, la veille du Nouvel An, ils prirent l’habitude de coller des papiers rouges sur les portes, d’allumer des lanternes et de faire exploser des pétards pour éloigner définitivement la menace du Nian.

Avec le temps, cette pratique s’est répandue à travers toute la Chine, devenant un rituel incontournable du Nouvel An. Aujourd’hui encore, les célébrations du guonian perpétuent cette tradition millénaire, symbole de renouveau et de prospérité.

Bertrand, éditeur des Histoires Jamais Entendues

Image (c) Centre Culturel de Chine

1801, 2025

Kindu, ville stratégique et résiliente en République démocratique du Congo

By |18 janvier 2025|Afrique|0 Comments

Kindu, située dans la province du Maniema, à l’est de la République démocratique du Congo, est une ville au rôle stratégique et au riche passé. Nichée sur les rives du fleuve Congo, elle relie le bassin du Congo à la région des Grands Lacs, en faisant un point névralgique pour le commerce et les échanges culturels.


Avec une population d’environ 200 000 habitants, elle est marquée par une diversité ethnique notable, notamment les Luba, Lega et Bemba.

 

L’histoire de Kindu remonte à l’époque précoloniale, mais elle a pris une importance particulière à la fin du XIXe siècle avec l’arrivée des explorateurs européens. Sous la domination coloniale belge, la ville est devenue un centre administratif, mais également un lieu de souffrances pour la population locale, soumise au travail forcé et à l’exploitation des ressources. Ces pratiques ont marqué profondément le tissu social et économique de la région.
Après l’indépendance de la RDC en 1960, Kindu a traversé des périodes d’instabilité politique et économique. Les conflits des années 1990, notamment les guerres du Congo, ont gravement affecté la ville, entraînant destructions et déplacements. Cependant, Kindu a su se reconstruire et se repositionner comme un centre commercial, notamment grâce à l’exportation de produits agricoles et au commerce minier.
Malgré les défis persistants en matière de gouvernance, de corruption et de sécurité, Kindu incarne la résilience. Ses habitants travaillent à bâtir un avenir meilleur tout en surmontant les obstacles laissés par une histoire tumultueuse.
Bertrand, éditeur des Histoires Jamais Entendues

PS. On s’est fait aider d’une IA pour rédiger cette info. Elle reste vraie (on l’a vérifiée), mais on préfère être transparents. Bon voyage !

1801, 2025

L’arbre le plus ancien de Paris

By |18 janvier 2025|France|0 Comments

À Paris, dans le Square René Viviani, à quelques pas de la cathédrale Notre-Dame, se dresse un arbre singulier : un robinier faux-acacia, considéré comme le plus ancien de la ville. Protégé par une clôture, il est soutenu par des béquilles en béton pour préserver ses branches les plus lourdes.

plus vieil arbre de paris
Planté en 1601 par le botaniste Jean Robin, cet arbre n’est pas originaire de France, mais des Appalaches, en Amérique du Nord. Robin avait remarqué que cette espèce s’adaptait bien au climat tempéré français, ce qui a conduit à son introduction en Europe. En hommage à ce botaniste, le genre Robinia porte aujourd’hui son nom. Bien que souvent confondu avec l’acacia, cette espèce n’est pas directement apparentée, d’où son nom scientifique « Robinia pseudoacacia ».
L’arbre a joué un rôle écologique et économique important. Apprécié pour sa croissance rapide et sa robustesse, il a été utilisé pour reboiser des zones dégradées et produire du bois. Ses fleurs, quant à elles, ont trouvé leur place dans divers produits alimentaires, notamment le thé et le miel d’acacia. Cependant, cette même vigueur a fait du robinier une espèce invasive dans plusieurs régions du monde, y compris en Europe, en Australie et en Afrique du Sud.
Malgré ces controverses, Paris préserve son robinier historique. Son entretien minutieux témoigne d’un respect pour ce témoin vivant de l’histoire botanique et urbaine de la capitale. Combien de temps encore cet arbre continuera-t-il à surplomber le Square René Viviani ? Seul l’avenir le dira.

Bertrand, éditeur des Histoires Jamais Entendues, v

ia Atlas Obscura

PS. On s’est fait aider d’une IA pour rédiger cette info. Elle reste vraie (on l’a vérifiée), mais on préfère être transparents. Bon voyage !

(image : Deborah Lesage / Ville de Paris)
1701, 2025

Californie : protéger les séquoias géants face aux incendies

By |17 janvier 2025|Non catégorisé|0 Comments

En septembre 2020, alors que le Creek Fire menaçait les environs du parc national de Yosemite, des archéologues et écologistes, tels que Jennie Leonard, se sont mobilisés pour protéger les séquoias géants de Mariposa Grove. Ces arbres millénaires, vulnérables face aux flammes, ont été enveloppés de tissus résistants au feu, une mesure essentielle pour préserver ce patrimoine naturel.

Depuis les années 1970, des conseillers en ressources, ou « resource advisors », interviennent pour protéger les écosystèmes et sites culturels des dommages causés par les incendies. Leur rôle est devenu crucial avec l’augmentation des feux de grande ampleur due au changement climatique. Entre 2019 et 2022, les inscriptions à la formation de ces conseillers, organisée par le National Park Service, ont bondi de 125 %, reflétant l’urgence croissante de leur mission.

Les conseillers, souvent issus de disciplines comme la biologie ou l’archéologie, guident les pompiers en identifiant les ressources critiques à préserver. Leur travail, parfois réalisé dans des zones éloignées, inclut la protection d’espèces, de sites sacrés ou d’artefacts culturels, et repose sur une collaboration étroite avec les équipes locales et les communautés tribales.

En 2022, dans le cadre des opérations de nettoyage post-incendie en Californie, Jennie Leonard a contribué à préserver des artefacts exposés par les flammes en aménageant des barrières naturelles pour limiter les intrusions. Ces actions illustrent l’importance de l’anticipation et de la coordination pour minimiser les impacts des feux de forêt.

Malgré ces efforts, la menace demeure. Depuis 2020, plus de 14 000 séquoias géants ont été perdus, soit près de 20 % de l’espèce. Face à ce déclin, les conseillers en ressources redoublent d’efforts pour protéger ces arbres emblématiques, conscients des enjeux pour les générations futures.

Bertrand, éditeur des Histoires Jamais Entendues, via le site Atlas obscura

PS. On s’est fait aider d’une IA pour rédiger cette info. Elle reste vraie (on l’a vérifiée), mais on préfère être transparents. Bon voyage !

(image : Gary Kazanjian / POOL / AFP)
1601, 2025

Chili : Valdivia, une ville façonnée par l’histoire et les catastrophes naturelles

By |16 janvier 2025|Non catégorisé|0 Comments

Valdivia, située dans la région de Los Ríos au Chili, a une histoire riche qui remonte à sa fondation en 1552 par le conquistador espagnol Pedro de Valdivia. Initialement nommée Santa María la Blanca de Valdivia, la ville s’est développée grâce à sa position stratégique sur les rives des rivières Calle-Calle, Cruces et Cau-Cau, offrant un accès direct à l’océan Pacifique.

Au XVIe siècle, Valdivia devint un centre économique prospère, attirant marchands et immigrants. Cependant, en 1599, elle fut détruite par les Mapuches dans le cadre de leur résistance aux colonisateurs espagnols. Ce conflit marqua une période de déclin, jusqu’à la reconstruction au XVIIIe siècle, accompagnée de la construction de fortifications comme le Castillo de Corral pour protéger la ville.
Valdivia a également été un lieu clé de la lutte pour l’indépendance du Chili au début du XIXe siècle. En 1820, la bataille de Valdivia permit aux forces chiliennes de chasser les royalistes espagnols, intégrant ainsi la ville à la République chilienne.
Le XXe siècle apporta à la ville une croissance industrielle, mais aussi des épreuves. Le tremblement de terre de 1960, le plus puissant jamais enregistré, suivi d’un tsunami, provoqua des destructions massives, obligeant Valdivia à se reconstruire.
Aujourd’hui, la ville se distingue comme un centre culturel et éducatif, attirant des visiteurs grâce à ses paysages naturels et son patrimoine historique.
Bertrand, éditeur des Histoires Jamais Entendues

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(image : Arvid Puschnig)
1501, 2025

En Inde, les selfies sont parfois interdits…

By |15 janvier 2025|Non catégorisé|0 Comments

Saviez-vous qu’en Inde, certains lieux sont classés “No Selfie” ? Une curiosité locale à découvrir et respecter pour profiter sereinement de votre voyage.

En voyage, le selfie est devenu un incontournable pour immortaliser les moments forts. Mais en Inde, quelques

des zones en Inde ou les selfies sont interditsendroits vous demanderont de ranger votre téléphone. Ces zones “No Selfie”, instaurées par les autorités, ajoutent une touche d’originalité et de prudence à l’expérience voyage.

L’idée peut surprendre : pourquoi interdire les selfies dans des lieux aussi photogéniques ? La réponse réside dans la sécurité des visiteurs. Par exemple, certaines plages ou falaises attirent des voyageurs à la recherche du cliché parfait, mais les environnements peuvent s’avérer glissants ou dangereux. À Mumbai, notamment, des panneaux discrets signalent ces zones, souvent situées près de l’eau.

Loin d’être une interdiction stricte et pesante, ces mesures apportent une dose d’anecdote à vos aventures. En effet, combien d’amis peuvent dire qu’ils ont visité une plage “No Selfie” ? Ces lieux deviennent une occasion de poser l’objectif, d’apprécier le paysage autrement et de se concentrer sur l’instant présent.

Finalement, ces zones rappellent que le voyage, c’est avant tout une histoire de découverte et non un marathon pour les réseaux sociaux. Alors, si vous croisez un panneau “No Selfie” lors de vos périples en Inde, souriez : c’est une histoire en plus à raconter autour d’un chai en rentrant.

Bertrand, éditeur des Histoires Jamais Entendues

PS. On s’est fait aider d’une IA pour rédiger cette info. Elle reste vraie (on l’a vérifiée), mais on préfère être transparents. Bon voyage !

(image : state of Goa)
110, 2024

Les secrets de la momie Neha au Louvre Lens

By |1 octobre 2024|Non catégorisé|0 Comments

Un article du journal Le Monde daté du 1er octobre 2024  relate la découverte passionnante du contenu d’un sarcophage de momie grâce à un scanner médical.

©PHOTOPQR/VOIX DU NORD/COURBE – LENS

Les équipes du musée du Louvre Lens n’ont en effet pas les moyens de s’offrir un scanner, elles se sont donc appuyées sur celui de l’hôpital de Lens pour explorer le contenu du cartonnage (sorte de sarcophage constitué de nombreuses couches de tissus solidifiées). La momie d’un scribe y dormait depuis 3000 ans : Djedmoutiouefankh Neha.

Le corps est parfaitement conservé. Les viscères, asséchées, ont été replacées dans le corps par une fine ouverture. Une partie du cerveau est même toujours contenue dans la boite crânienne. Des artefacts accompagnent le corps embaumé. C’est une momie d’une qualité exceptionnelle que découvrent les experts du Louvre Lens.

Et puisque les Egyptiens considéraient que le souvenir du nom du défunt lui permettait de survivre à la mort, « pour moi, dit Hélène Guichard, conservatrice générale au département des antiquités égyptiennes du Louvre, Neha a réussi sa quête d’immortalité… »

Si ça, les amis, c’est pas une merveilleuse histoire jamais entendue…

2101, 2024

Les Bars et Cocktails préférés de Cory K. Twiney à New York

By |21 janvier 2024|Non catégorisé|0 Comments

New York est mon terrain de jeu, un labyrinthe de rues qui abritent des bars uniques où se déroulent des histoires souvent assez folles. Voici cinq de mes bars préférés dans la ville, chacun avec un cocktail que j’apprécie seul, ou avec des amis auxquels j’aime faire découvrir mes spots favoris.

  1. Overstory (Financial District) : Il m’est arrivé de travailler un temps pour une grosse entreprise du Nasdaq. Une grosse start-up du Financial District qui m’employait comme rédacteur de contenus. Ça remonte à loin, déjà. Mais je conserve un souvenir un peu rebelle de cette expérience : comme j’ai souvent eu besoin de me nettoyer les idées après des journées compliquées, je profitais des cocktails de l’Overstory, situé à deux pas. Je tairai le nombre de notes de frais de bar que j’ai fait passer…
    J’y retourne de temps en temps, avec dans la bouche le goût rassurant d’être sorti d’un univers qui n’était vraiment pas le mien. Le bar est au 64ème étage, au sommet du monde, planté dans les nuages. La vue est à couper le souffle. J’y choisis souvent leur « In The Clouds », un cocktail clarifié bien nommé qui mélange whiskey, Earl Grey, vanille et champagne. C’est un mélange complexe et raffiné​​​​, qui part d’un terroir très ancré avec ce whisky irlandais, et nous élève avec légèreté grâce à la douceur d’une vanille qui pétille d’un champagne aérien. Comme un parfum de victoire quand la lutte est derrière nous, et qu’on se relève enfin.In the clouds : À siroter en lisant « Ceci n’est pas une corrida », dans le recueil des Histoires jamais entendues dans un taxi à New York, de Cory K. Twiney, éd. HJE 2023 – NdE
    Overstory
    64th floor of 70 Pine Street in Manhattan’s Financial District.
    Open daily from 5:45PM to midnight.

    Photos : site web de l’Overstory et du compte instagram du bar
  2. Clover Club

    Ici, je me sens comme chezmoi. Le cocktail « Clover Club », avec son mélange de gin, de sirop de framboise et de citron, très symbolique de l’état d’esprit : entre tradition et innovation, il y a l’artisanat.

    Clover Club : À siroter en lisant « Le Club Moëbius », dans le recueil des Histoires jamais entendues dans un taxi à New York, de Cory K. Twiney, éd. HJE 2023 – NdE

    “Who enters here leaves care behind, leaves sorrow behind, leaves petty envies and jealousies behind.”

    Clover Club

    210 Smith St. Brooklyn, NY 11201
    M – Th 4-12am Friday 4-1am Saturday 12-1am Sunday 12-12am
    Clover Club (Carroll Gardens) : Ici, je me sens comme chez moi. C’est Brooklyn dans un verre. J’aime particulièrement le cocktail qui porte le nom du lieu, le « Clover C

    Photo : site web du Clover Club

  3. Attaboy (Lower East Side) : L’absence de menu fixe chez Attaboy me permet d’explorer et de créer selon mon humeur. Un « Penicillin » personnalisé, un mélavcotch, de jus de citron et de sirop de gingembre-miel, reflète mon goût prononcé pour l’inattendu et l’originalité.

    Attaboy
    134 Eldridge St New York, NY 10002
    Open 7 days a week, 5pm-3am
    Photo : Instagram de l’Attaboy NYPenicillin : À siroter en lisant « Harlow building », dans le recueil des Histoires jamais entendues dans un taxi à New York, de Cory K. Twiney, éd. HJE 2023 – NdEPhoto : site web du Attaboy
  4. Panorama Room (Roosevelt Island) : « What The Tram Told Me » est mon cocktail de choix ici, une concoction aventureuse qui mélange des rhums variés, de la menthe, de la pomme verte et du citron vert. Ce cocktail capte mon esprit d’aventure et ma soif de découverte. Roosevelt Island est une toute petite île, je m’y sens comme un pirate urbain, seul, mais affranchi, maître absolu au sommet de mon rocher, fièrement isolé de la folie du monde qui m’entoure. C’est peut-être pour cela que le rhum, ici, m’attire tant !What the Tram told me : À siroter en lisant « Dress Code », dans le recueil des Histoires jamais entendues dans un taxi à New York, de Cory K. Twiney, éd. HJE 2023 – NdE
    Photo : @blakes_bites_nyc via le compte Instagram du Panorama Room Panorama Room
    GRADUATE NEW YORK
    22 North Loop Rd New York, NY 10044 United States
    Mon – Tue: closed l Wen: 2pm – 11pm l Thu: 5pm – midnight l Fri – Sat: 3pm – 2am l Sun: 5pm – midnight
  5. McSorley’s Old Ale House (East Village) : J’adore les cocktails. Ils sont une façon de tordre le monde pour le rendre meilleur. Ils nous enseignent que mélanger les expériences que la vie nous offre nous procure une ivresse salutaire. Ils nous disent : « ce qui est peut être meilleur encore. La vie t’appartient, fais-en ce que tu peux ». Mais parfois, la simplicité est la clé. Une bonne bière fraîche, un coin de bar debout à discuter entre habitués. Ne rien raffiner, reprendre goût à la fraternité brute. Se dégager des faux-semblants. Ne plus chercher de sens à tout, ne plus tenter de rendre les choses plus belles, les prendre telles qu’elles sont. Cash only, pas de CB, un billet franc claqué sur le comptoir, le regard droit pour dire bonjour et au revoir. Rien d’étonnant à ce que ce bar soit un repaire d’Irlandais.
    Chez McSorley’s, je choisis leur bière signature, un rappel que les meilleures histoires sont souvent ancrées dans la tradition et l’authenticité.What the Tram told me : À siroter en lisant « La Nuit majeure diminuée », dans le recueil des Histoires jamais entendues dans un taxi à New York, de Cory K. Twiney, éd. HJE 2023 – NdE
    Photo : le compte Instagram du McSorley’s. Ici, une photo de leur client le plus fidèle, Kenny MacNamara, leur premier client à la St Patrick chaque année depuis 1972.McSorley’s Old Ale House
    15 East 7th Street
    New York, NY 10003
    Mon – Sat 11 AM – 1 AM
    Sun 12 PM – 1 AM.
    No kids after 6 PM.

Conclusion : Ces bars et leurs cocktails emblématiques capturent un aspect différent de mon identité en tant qu’écrivain. Ils sont des fenêtres sur mon monde, des lieux où je trouve l’inspiration et où chaque verre est un prologue à une nouvelle histoire. Cheers! (mais responsablement, of course.)

1610, 2023

Sofia et son arbre

By |16 octobre 2023|Non catégorisé|0 Comments

Ola amigos! Aujourd’hui, nous partageons avec vous cette histoire que nous a envoyé une lectrice fidèle de Barcelone (merci d’ailleurs à toutes les lectrices et tous les lecteurs qui nous envoient leurs anecdotes, aventures, souvenirs ! C’est si riche de parcourir le monde en vous lisant 🙏)
Nous avons à peine retouché le style pour l’adapter au format numérique. Voici l’histoire de Sofia et de son meilleur ami, un arbre… Franchement, quand je pense au majestueux figuier du jardin de mes parents, je comprends cette relation poétique. Pas vous ?

Bonne lecture quoi qu’il en soit, et bienvenue sur nos lignes !
— Bertrand, éditeur

Dans la vibrante ville de Barcelone, vivait une jeune femme nommée Sofia. Elle était passionnée par l’art, la culture et la beauté de sa ville natale. Chaque matin, Sofia prenait le temps de flâner dans les rues sinueuses de la vieille ville, appréciant les architectures gothiques et modernistes qui se dressaient majestueusement autour d’elle.

Un jour, alors qu’elle se promenait dans un petit parc caché derrière les bâtiments historiques, elle remarqua un arbre majestueux qui semblait avoir été témoin de siècles de vie à Barcelone. C’était un arbre imposant, avec ses branches s’étendant comme des bras ouverts, invitant les visiteurs à se réfugier sous son ombre accueillante.

Sofia s’approcha timidement de l’arbre et posa sa main sur son écorce rugueuse. Elle sentit une énergie paisible émanant de l’arbre, comme s’il lui offrait un réconfort silencieux. Elle avait l’impression que cet arbre avait une histoire à raconter, une histoire bien plus ancienne que la sienne.

Au fil des jours, Sofia commença à se rendre régulièrement dans ce parc, retrouvant cet arbre comme si c’était un vieil ami. Elle se confiait à lui, partageant ses joies et ses peines, comme si l’arbre comprenait et absorbait ses émotions.

Le temps passa, et Sofia continua d’entretenir cette relation spéciale avec l’arbre. Elle y trouvait un refuge apaisant lorsqu’elle avait besoin de se ressourcer et de réfléchir. C’était comme si l’arbre était son confident secret, écoutant patiemment ses pensées et ses rêves.

Un jour, alors que l’automne s’installait doucement à Barcelone, Sofia découvrit un petit banc en bois placé près de l’arbre. C’était comme un cadeau qui lui était destiné. Elle s’assit sur le banc et regarda les feuilles d’automne tomber doucement autour d’elle.

Ce banc devint son coin tranquille, où elle pouvait lire ses livres préférés, dessiner des croquis et se perdre dans ses pensées créatives. L’arbre était devenu son inspiration silencieuse, l’encourageant à exprimer sa passion pour l’art.

Au fil des saisons, Sofia et l’arbre partagèrent une amitié intime et indéfectible. Les saisons changeaient, mais leur lien restait constant, comme les racines de l’arbre qui s’enfonçaient profondément dans la terre.

Et ainsi, dans la ville animée de Barcelone, une jeune femme et un arbre partagèrent une histoire d’amitié unique, où les mots n’étaient pas nécessaires, car leurs cœurs se parlaient dans le langage silencieux de la nature.

sofia et son arbre - barcelone - histoire jamais entendue espagne

1310, 2023

Un mariage à Venise

By |13 octobre 2023|Non catégorisé|0 Comments

Luca, un fidèle lecteur, nous a rapporté cette anecdote vénitienne…

« Oh, laisse-moi te raconter cette histoire folle qui s’est déroulée lors du mariage de mon ami Paolo à Venise ! C’était une journée absolument magique, pleine de surprises et de rencontres inattendues.

Alors que nous nous promenions dans les ruelles vénitiennes, nous avons remarqué ce touriste enthousiaste nommé John, qui avait son appareil photo à la main. Un vrai passionné d’images ! Le truc, c’est qu’il nous prenait tous en photo comme si nous étions une attraction touristique, sans réaliser que nous faisions partie du cortège de mariage de Paolo.

Lorsqu’il a finalement compris son erreur, il avait l’air un peu embarrassé, mais Paolo tout à sa joie a immédiatement saisi l’occasion : « Eh bien, tant qu’à faire, il peut continuer à prendre des photos, ça ajoutera un peu de piquant à la cérémonie ! » On a tous éclaté de rire, et Paolo a invité John à se joindre à nous : il est devenu le photographe du mariage, aussi officiel qu’improvisé. Il prenait des clichés avec autant d’enthousiasme que s’il avait été embauché pour ça.

mariage à venise

John nous a expliqué qu’il venait des États-Unis et qu’il faisait un voyage en solitaire à travers l’Europe. Venise était son premier arrêt, il était absolument émerveillé par la beauté de la ville. Il n’avait jamais vu autant de canaux et de bâtiments historiques réunis en un seul endroit. On a tous essayé de lui parler dans notre meilleur anglais et avec quelques mots d’italien, mais les barrières linguistiques n’avaient aucune importance. Les sourires et les gestes amicaux étaient suffisants pour communiquer notre joie et notre hospitalité vénitienne.

Le reste de la journée a été un véritable tourbillon de festivités. On a dansé, on a ri, on a chanté, et John s’est intégré à notre groupe comme s’il nous connaissait depuis toujours. Les mariés, Paolo et Sofia, étaient ravis de cette rencontre inattendue. Ils ont dit que c’était l’une des plus jolies surprises qui leur soit arrivées ce jour-là.

Vers la fin de la soirée, alors que le soleil se couchait sur les canaux, on a pris une photo de groupe mémorable avec John au milieu de nous, sa caméra à la main. C’était vraiment le symbole de notre mariage international et de l’ouverture d’esprit qui règne à Venise.

On s’est séparés, embrassades chaleureuses et adieux émouvants. On a échangé nos coordonnées pour rester en contact et on s’est promis de se revoir un jour, qui sait, peut-être chez lui aux États-Unis. Ou mieux encore, pourquoi pas à Venice Beach ?

Cette histoire incroyable montre que les voyages nous offrent des moments uniques et inoubliables, et que les rencontres fortuites peuvent devenir des souvenirs précieux pour toute une vie.

Eh bien, c’était un mariage que nous n’oublierons jamais, et John y a certainement ajouté une touche spéciale qui a rendu cette journée encore plus spéciale et mémorable.

Amitiés,

Luca »

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